Je suis comme une page blanche vidée de toutes inspirations.
Mes apollons habituellement dociles ont prôné l’insoumission,
mes envies s’éteignent dans mon corps froid et sans réactions,
l’exaltation a quitté ma fantaisie pour se nicher dans la réflexion.
Le désir étant mon premier sens, aiguisé par une certaine attirance
deux êtres qui se laissent succomber à leurs besoins de démence.
Le plaisir du dévouement et allégeance à la reine des dépendances,
l’euphorie d’une nuit ou la frivolité est au centre des réjouissances.
La chaleur d’une peau moite qui m’ensorcelle par tant de bestialité,
manque à mes bras coquin et à la concupiscence de ma sexualité.
Des rêves frénétiques d’orgies séjournent dans mon esprit enfiévré,
mon désir brûlant lui m’incendie dans les bas fond de ma féminité.
Mais c’est adorable une page blanche ! Tout redevient peau cible ! ! !