DEMOISELLE EIFFEL – Véronique Monsigny
A l’insu du soleil tu te baignes de bonne heure
Pudiquement cachée d’un rideau de buée
Le vieux Pont Mirabeau garant de ta pudeur
L’île aux cygnes gardienne de ton intimité
En voyeurs indiscrets nos regards t’agressent
Assis dans le métro qui tel un météore
Surgit de nul part et la Seine traverse
Mais le Pont Bir Hakem te protège de son corps
Enfin tu apparais, l’ange gardien est vaincu
Le soleil d’orient rend rose ta confusion
Et tu caches ta face comme une jeune fille émue
Dans un nuage que dorent du soleil les rayons
Remontant doucement à la source des sages
Quittons la Demoiselle, allons vers son ainée
Dont les flambantes tours datent du Moyen-âge
Les pieds enracinés dans l’antique citée
J’adore Paris et vos évocations sont émouvantes . Chaque fois que je vais dans cette ville magnifique et heureusement ce n’est pas trop rare , je me régale de mille rendez-vous , demoiselle Eiffel en fait partie et puis tant d’autres .
J’ai aimé voyager du haut de notre belle et magnifique Damoiselle qui scrute l’horizon, gardienne de nos œuvres dont ta plume apporte un regard nouveau, que j’apprécie beaucoup.
Merci Véronique pour cet agréable moment passé avec toi.
Mes amitiés Yvon
Un magnifique portrait de “la patronne” de Paris ! Voir la Tour et vivre ! Merci, Véro, pour la description de cette grande demoiselle pudique qui a séduit plus d’un visiteur, se contentant d’embrasser ses pieds, ne pouvant atteindre sa tête…