Demain les urnes – Arnaud Mattei

Narcisse, fleur du onzième jour de ventôse,           

Les reflets du miroir des métamorphoses

Te renvoient l’écho des vaines promesses,                        

Envolées dans les lendemains de tristesse.                       

                                   

Enfermés dans l’aveuglement de tes mots,             

Tes phrases d’arrogance te seront fardeau.                        

Sisyphe, l’hibris de ton orgueil démesuré,                           

Sous la pierre des châtiments sera écrasé.                        

                                   

Derrière le cacique, le tyran attend, caché,                         

Monde responsable, veille à ne pas tomber                        

De Charybde en Scylla. Les vents de fronde                                  

Attisent la braise des colères qui grondent !           

                                   

Les crises ne sont jamais bonnes conseillères,                              

Elles disent l’état de notre société poudrière !                                

Le passé décomposé sera futur à composer,                                 

Pour quels horizons, vers quelles destinées ?                     

                                   

Le peuple de gaulois grognards et chauvins                       

Attend et observe. Il est le maitre du destin,                       

De celui qui gagnera à l’élection prochaine,                        

Loin de tout antagonisme et de toute haine !                                  

                                   

Demain les urnes seront l’heure des choix,                        

En toute conscience voter et donner sa voix.                                 

Qui sera l’élu, qui va monter sur le pavois ?                        

Qui sera le Président, qui deviendra le roi ?                                               

 

Arnaud Mattei, le 13 Mai 2021

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Arnaud Mattei

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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