Un cri, lointain, se noie par les creux et les crêtes,
Houle et mouettes se disputent, ce matin.
Le trône vaquant du silence écrête
Les vagues parties à l’assaut d’un ciel sans tain.
La mer n’est que fougue, lames, brisants,… qu’arrêtent
Des minéraux muets, chahutés, bousculés,…
Jusque au tréfonds de leurs racines acculées.
La voix du vent rugit, rageuse ou plainte rauque.
Les embruns rabattus par la brise vont brûler
Les landes soumises, éroder les bicoques,…
Déjà la plage n’est plus qu’un sombre décor
De rocs où ressac et sac sont coups sur l’enclume.
Là, sous des algues, drap en dentelle d’écume,
Tête posée sur un rocher rougi, un corps.
© Christian Satgé – septembre 2017
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Superbe poème !
Merci Christian pour ce tableau vivant…
Amicalement
Chantal
Merci Chantal d’apprécier un travail auquel je ne vous ai pas habitué.
Amitiés