CONFESSION
Mon père je le confesse
Il est vrai que des voeux
Un jour j’ai prononcés
En solennelle messe
En des jours plus heureux
Mais le temps a passé
Mon coeur n’a pas vieilli
Mes sentiments non plus
Mais l’ardeur des étreintes
Aujourd’hui a pâli
La braise s’est éteinte
Et le goût n’y est plus
Quelques loups de passage
Aux crocs plus acérés
Ont sauvé du naufrage
Mon corps qui s’ennuyait
Et depuis insatiable
Je me perds et m’enivre
En étreintes coupables
Qui me font sentir vivre
C’est un jeu dangereux
Qui peut me faire souffrir
J’en accepte l’enjeu
Car avant de mourir
Je veux encore gouter
Au feu de la passion
Et des premiers baisers
L’exquise sensation
Aussi je prie que Dieu
Dans sa miséricorde
Entende mes aveux
Et Son pardon m’accorde
Texte protégé de Fanfan Fteraki
16/01/2016
Tous droits réservés
Que j’aime cet ecrit, où ses envies persistes dans une demande de pardon.. Moi je vous l’accorde mais je ne suis pas un messager de Dieu.. Juste une de ses brebis. Bravo..
Anne.
Au début je lisais des vœux sacerdotaux ou monastique
Peu à peu j’ai compris qu’il s’agissait de ceux du mariage
Au final certes le poète confesse sa foi en la miséricorde divine
Un peu comme certain renard qui jura
Mais un peu tard
Qu’il ne promettrait plus !