Le ciel a recouvert mes plus noires idées
De son brillant éclat éternellement bleu,
De toute sa splendeur m’a réchauffé de feu,
Et ravivé mon cœur aux lanternes vidées.
Sa beauté resplendit dans mes pensées bridées
Et rutile à travers les iris de mes yeux,
Miroirs où tout ce qui passe devient joyeux,
Ou bien fort ténébreux, ô scènes évidées !
Tes grands nuages blancs empêchent la lumière
Du soleil rougeoyant, d’exalter ma paupière.
Rien ne peut contenir ta folle immensité !
Et dans l’air apaisé de papillons, un ange
Veille sur l’horizon de l’immortalité !
Mais je n’implore, Ciel, que ta douceur étrange.
© Guillaume Cadet – 18/01/2018
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