Les années en tissus – Daniel Marcellin-Gros

Les années ont passé par le chas d’une aiguille Brodant au fil d’argent nos amours les plus belles, Les plus sombres rapiécées au fil noir des guenilles, Formant un patchwork, qui à tous nous révèle ! . La vie que l’on mena est comme une dentelle, Avec des hauts, des bas, et des joie, et … Lire plus

Le silence de l’absence et pourtant ! ( Le Malhoun ) Béatrice montagnac

Le silence de l’absence et pourtant ! ( Le Malhoun ) Strasbourg en deuil, aux long sanglots, un soir carmin,              Le gant obscur du terrorisme. La douleur au ciel noir des tourment en chemin             De leur jours en sombre détresse,            La douleur grandira sans cesse Infligeant à chaque instant un effort … Lire plus

La famine ce drame – Béatrice Montagnac

Famine ce drame (LeMalhoun)   Deux mille dix-huit aux tourments du ciel, Nos cœurs en larme. Des enfants mourants en ce monde fiel ; Trop effroyable, Impitoyable Ce mal tueur est pénitentiel. Deux mille dix-huit aux tourments du ciel, Nos cœurs en larme. Des êtres souffrants tirons donc l’alarme ; Au temps perdu Et suspendu, … Lire plus

La plainte Kamel usbek

Quand ses cils se rencontrent et s’entrecroisent, Ses appas en une symphonie harmonieuse, Son sourire séraphin aux lèvres pulpeuses, Le rêve, d’un baiser sur lesquelles on toise.   Je suis le berger qui retrouve sa prude, L’odeur de son parfum discret est mon enclos, Sa quiétude me fait oublier ma solitude, je vois en elle … Lire plus

Ah! Si j’étais un poète – Kamel usbek

Si j’étais un poète, Je plongerai ma plume,Au fond de tes larmes,Encre noire bluette. Burette, mon amie,Le sang de mon oubli,Inondant mes soupirs,Éveillant mes désirs. J’aurai plus de rage,A prendre ma page,A peindre le monde,La vie sur cette ronde. Je mettrai la vie à nu,Devant cette inconnue,Cette vérité frêle,Au regard de gel. J’effacerai le mal, Mettant … Lire plus

Une larme (Sonnet élisabéthain) Béatrice Montagnac

          Une larme (Sonnet élisabéthain)   Une larme en suspend au chagrin qui s’effeuille, Que le temps emprisonne au fer de la douleur, Tombe en poussière d’or sur l’âme qui l’accueille Celle de son amant emportant leur bonheur.   Chaque jour un sanglot auquel son cœur succombe Oh, terrible souffrance oppressante … Lire plus

Sonnet tout en rondeurs – Christian Satgé

De grâce, aimons les formes !   Je veux faire un sonnet aux plus pleines des lunes,À ces gorges et ces poitrines dont BoudinPeignait débordements et, mieux, bonne fortuneQu’on voudrait attributs de boudins. Je veux chanter la gironde en cette tribune,Cette boulotte pour qui on n’a que dédain,Dodue, replète mais pas lourde, en paladin,La ronde … Lire plus

Vers guerres – Ywan Cooper

Quantième Art Puisque d’admiration, on a fait une guerre Et que de tels combats ne causent pas de mort Je déclare la nôtre aussi froide que d’aures Je l’agrandis, mondiale, qu’est-ce que ça peut faire ? Ma seule vraie conquête sera que cet oubli Tes souvenirs revêtent, car il n’est de passé Qui se doit … Lire plus

Je vis, je meurs… – Louise Labé

  Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie J’ai chaud extrême en endurant froidure  La vie m’est trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure ; Mon bien s’en va, et à … Lire plus

Jouissance de l’amour – Hubert-Tadéo Félizé

Sonnet L’extravagant désir escorte ma fureur, De cette jouissance, mon cœur s’était saigné, D’aimer j’emporte tout, l’égo de mon été, Le froid de mon hiver mais loin de cette peur. Victimes et bourreaux, ivres de la laideur, Dans l’amour naturel, nous poussent donc au crime, Qui d’infâme, rend beau ! J’apprécie d’une prime, Que je goûte … Lire plus

Ange – Hubert-Tadéo Félizé

Et dans la nuit noire, mon bel ange s’envole, Au fond d’un édifice érigé en stuc noir ; Quand du temps, tu prendras pour prison chaque soir Pour ton âme troublée, d’un abandon frivole ; Dans la terre, broyant ta carcasse béate, Le silence pesant — tristesse de nos soirs, — Détournera mon cœur de battre et … Lire plus

Automne citadin – Yann-Jakez

Automne citadin. Des si beaux tapis de feuilles mortes, Embellissent les rues et les trottoirs, Des villes aux bitumes gris et mornes, Couleurs jaunes-orangées font miroir. L’automne est là, le soleil reluit, Malgré que le froid matinal s’impose, Prélude d’un hiver prochain, sans bruit, Car la neige, en silence, se dépose. Pour l’instant c’est la … Lire plus