Les météorologues ne manquent pas d’air pour nommer une tempête « Carmen ». J’en suis soufflé. Tel un 14 juillet en décembre, les nuages filent et défilent. Et puis… ça me dégoûte, on nageait dans le bonheur et il y a eu cette goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je suis noyé de chagrin, j’ai du vague à l’âme, plus rien ne me botte. Je voudrais sortir la tête de l’eau mais, je replonge. Je vais devoir jeter l’éponge, déposer le bilan, mes dettes ne seront pas balayées pour autant en emporte le vent.
Il pleut, mon compte est à sec, j’aimerais qu’on me paie en liquide mais chacun fait comme il pleut et ouvre son parapluie pour ne pas avoir de pépin, un comble. C’est la douche froide, moi du signe du poisson, plus rien ne me fait marrer, je vais être débarqué. Je me suis pourtant débattu mais cette lame de fond semble m’emporter. Je bois la tasse et cette Carmen qui continue à me souffler un air que l’on dit être dans le vent. Eh bien, je pars avant. Le trou d’air est resté, les u v attendront.
Je prends le bus, ce car mène sur la plage pour prendre l’air. J’ai été abusé par un maître chanteur…
J’aime bien tous ces mots qui tombent presque au hasard comme des gouttes de pluie….jouer avec les noms, les expressions est un art que vous possédez à loisir.(bien que je ne sois pas un spécialiste de l’écriture, je me régale de celle des autres)
Merci beaucoup de votre soutien. J’aime assez ( comme disent les kinés…) ce genre d’écriture que vous pouvez aussi découvrir sur mon blog : quantinosse.over-blog.com. D’autres textes suivront.