BOUDINE.
Je suis grosse et velue et petite et ventrue.
Ces sacs que vous voyez , pendouillant bêtement,
Ne sont rien que mes seins s’agitant tout autant
Qu’une crème renversée au milieu de la rue.
Mon bidon en bouée me préserve des chocs,
Et mes fesses gonflées sont un bon canapé.
Mes jambons bien taillés me portent sans broncher,
Mes mollets rembourrés sont bâtis tout d’un bloc.
Mais mon coeur est léger et ma tête bien pleine,
Mon esprit bien plus fin que le sel de votre âme.
Et si votre souffrance vous tire des larmes,
Au creux de mon épaule cachez donc votre peine.
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