Sonder l’État des lieux, du saint des saints
Boursicotage, du trafic monétaire
Un p’tit pourcent, de cette spéculation
À chaque terrien, un solde citoyen
De cinq cent dollars par mois, sans sueur
Héritiers, du savoir-faire ascendant
Logique de bosser, deux fois plus qu’avant
Les machines vont trop vite, en besogne
Thérapie d’occupation, imposée
L’oisiveté, est une fontaine à pensées
Tasers, pour nous tenir, au courant d’air
Téléviseurs, pour distraire l’atmosphère
Faute d’embauche, s’obligent à la débauche
Injures délavées, affronts essuyés
Nuits blanches, dévorent les idées obscurcies
Pourquoi se mettre, dans cet État d’esprit?
Peur d’avancer? Prends juste, un peu d’recul
Le progrès, n’intéresse pas l’ingérence
L’intelligence, dérange les congressistes
L’énergie infinie, est leur hantise
L’eau trop peu abondante, doit s’acheter
Au prix fort, lorsqu’elle sort, de son lit-cage
Y’en a trop, circulation bouchonnée
Y’en a pas assez, embarras d’argent
Qu’en est-il de notre État de santé?
Que ton pain, soit ton médoc, ou suppôt
Confiseries de magiques pilules, en bourse
Coup eugéniste, d’État de grâce
Y’a qu’à voir, vers où, pointent leurs cravates
Leurs bijoux d’famille, d’or noir, sont trempés