Avoir tant oublié de ce que l’on féconde
Aux intimes secrets de l’incertain d’une âme,
Ignorant de toujours les voies de l’outre-monde
Et ce qu’il nous dirait de l’être qu’il proclame.
Avoir tant oublié de la raison des mères
A la saveur faussée d’une enfance sans vie,
S’inventant la mémoire des choses qu’on enterre
Aux ondes d’illusoire à qui l’on se dédie.
Avoir tant oublié des âges qui s’effacent
A subir un présent fugace et dérisoire
Et n’offrir, pour autant, à ceux qui les remplacent
Qu’un fragile désir empreint de nos déboires.
Avoir tant oublié des chants et de la geste
A des rêves fanés que nul printemps n’accueille
Mais vouloir déchiffrer sans fin les palimpsestes
Écrits aux paysages qu’une vieillesse effeuille,
Espérant y trouver quelque manne céleste…
c’est magnifique, mais je sens que vous n’avez rien oublié… Juste transformé le deuil en poésie. Et de ça, nous vous remercions ami poète !
Belle introduction Fanch ! merci pour ce partage poétique et nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bien à vous,
Alain