AUX MARCHANDS DE LA MORT
Créez les guerres partout
Et vendez vos armes surtout
Pour être tant heureux
De voir plus de malheureux
Semez n’importe où la terreur
La souffrance et la douleur
Vous êtes des déprédateurs sangsues
D’ignobles tyrans déchus
Remplissez vos coffres et poches
Qui ose vous faire des reproches
Vous détenez fonds et pouvoir
Pour rendre la vie d’autrui toute noire
Tant de corps déchiquetés par vos bombes
Des blessés, des morts et des hécatombes
Des villes rasées et mises à terre
Et des orphelins pleurant leurs pères
Des mères égarées aux visages tristes
Ayant perdu leurs fils qui les assistent
Des familles poussées à vivre dans des camps
Où la misère règne profondément
Vous êtes des crapules assoiffés de sang
Des dévoués serviteurs de Satan
D’abominables créatures à faire souffrir
Des peuples sans pitié comme des vampires
Vous faites de la magie noire
Pour passer l’humanité à l’abattoir
Sauf que vous n’êtes pas assez forts
Pour pouvoir échapper à la mort
Un jour vous finirez au sol
Et votre corps sera rongé par des bestioles
Vous êtes juste des vauriens
Une future nourriture pour les acariens
Qui viendra à votre secours
Quand sonnera le glas du dernier jour
Pour ordonner en maîtres forts
Et s’éviter cet inévitable sort
Vous n’êtes pas aussi forts que le Pharaon
Qui avait dit à son peuple, de lui en se moquant
Je n’ai pas connu pour vous un Dieu à part moi
Qui pourra vous guider sur la bonne voie
Mais quand l’heure fut venue
Au fond de la mer il mourut
Il n’avait pu rien faire
Que de se soumettre et se taire
Slimane LAGRA, le 02-12-2020
Quand je vous lis Slimane, je vois le tableau de Picasso, Guernika