ALCHIMIE
J’imagine nos âmes comme de grands oiseaux
Qui planent dans le ciel cherchant leur soeur jumelle
Jouant au gré des vents et des courants rebelles
Avant que la faucheuse ne nous mène au tombeau
Parfois de lourds nuages devant nous s’amoncellent
Attirant vers l’abîme inexorablement
Nos pensées qui chavirent vers des gouffres béants
Où la folie dévore les esprits qui chancellent
Mais il suffit alors d’une simple étincelle
D’une étoile filante brillant au firmament
Dans la nuit de notre âme pour que d’un seul coup d’aile
Nous volions vers l’azur laissant là nos tourments
Seule et désemparée dans l’océan des nues
La mienne vacillait au bord du précipice
Menaçant de couler vers ces sombres abysses
Quand du fond de ma nuit une main s’est tendue
Mystérieux inconnu à la plume si belle
Vous avez recueilli mon être qui sombrait
Auréolant de grâce mon coeur qui se mourait
Vous mon ange gardien, vous mon âme jumelle.
Texte protégé écrit par Fanfan Fteraki
21/01/2017
Tous droits réservés.