J’ai sur le cœur la peine qui te noue ;
Et le bien et le mal, la vie est à nous.
J’ai bu la coupe de ta lie, l’empathie
Qui me vient de tes spleens et déboires.
Ô j’en frissonne ! Mais je veux croire
Que tu vis par-delà la mélancolie.
Je n’ai que des mots pour t’apprendre
A t’aimer toi-même, à pouvoir fondre
Le granit de la douleur, des angoisses
Qui parfois portent des noms de telle
Ou telle agonie, dans le feu fraternel,
Et brûler ces tourments qui s’entrelacent.
Que ton espérance ne soit pas à l’étroit,
Ai-je une seule raison de te parler de foi ?
C’est ce cri pénible, insonore et intense,
Là où ton épreuve a réveillé mon zèle :
C’est de t’avoir trouvé, l’âme pêle-mêle,
Hagard, abandonné aux injustes offenses.
Quelque plénitude que la vie te promette,
Elle se fera par le don et par la conquête ;
Je ne suis moi que le mot qui te console.
Tu es la mission que me donne l’équité :
Toute cause est juste, où il y a l’humanité ;
Toute chose de bonne foi : voilà mon rôle.
©06-11-2017|Projet Les Ailes De L’Espoir
Yves, ce poète m’a séduit car il comporte en lui une réalité touchante et émotive. Bravo et bonne continuité
Merci beaucoup pour votre partage!
C’est le lieu où l’émotion rend sage.
Quand on a compris par le cœur,
On a de quoi guérir ses rancœurs…
Merci beaucoup!
Magnifique mots pour apaiser une âme.
très tendre et une douceur qui devrait apaiser…
Anne
Merci beaucoup, cela me touche,
suffisant pour trouver sur ma couche
de quoi me réjouir avant de dormir
Merci Anne!
J’aime beaucoup ce texte poétique.
Ode à la vie, compréhension, don de soi, espoir…
Très beau
Merci Yves
Chantal
Je vous remercie beaucoup
C’est pour faire aimer surtout,
et la vie et le quotidien…
Merci Chantal!