Les cieux à hauteur des yeux
La main crispée, à fendre la pierre
Je traversais le pays sans douleur
Le chaos étranger sans haine
Je foulais les nuages
Je frémissais de couleur
Pétrissais l’ocre des argiles
Saluant au passage
L’homme ivre insensé
Aimanté aux rails d’acier
Le poids des mots-nés
Extirpés du ventre de la terre
Éclaboussés du soleil
A l’aube des mauvais jours
Je foulais les nuages
Homme sauve-toi
Prends le large
A travers les rumeurs
Franchis les gares
Fuis, remonte au vent
Lutte à contre courant,
Saisis la mouette au vol
Entame le chant de l’aigle royal
Avec lui ensemence la douleur
Fertilise ta peine
La main crispée
A fendre la pierre
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