À l’aube, je bois
à la source d’eau claire
comme dans une cruche
d’ambre et de lumière,
de miel et de sable satin.
Solitaire, j’erre à l’aurore,
ermite erratique,
et dans ma cruche
de verre translucide,
poli par le vent,
je bois l’azur trempé d’eau
comme une mer éblouie
de sel et de silence.
Comme une citronnade,
le soleil blond s’y déverse,
s’imbibe de ciel bleu,
de mer et de matin marin.
La mer entre en moi,
dans mon corps
à peine sevré de lumière.
Ivre, je la bois
comme un élixir de jouvence
écroué dans ma cruche d’ombre
éternellement.
©Alix Lerman Enriquez
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Ça « désoiffe » comme on disait jadis. Merci et bravo…
De beaux mots pour de belles images poétiques. Vous pouvez me retrouver également sur plume de poète.
A bientôt
Marie-France