Vivre à la montagne,
Pour être plus près de toi,
Goûter le doux silence,
De la blancheur du bonheur.
Comme un avant goût de paradis,
Tous les bruits sont feutrés,
Rien qui énerve les tympans,
Juste le silence du temps.
Je pourrais rester là,
En attendant de te rejoindre,
Je te perçois avec le soleil dans une veine,
Qui fait écho à ma peine.
La solitude n’est pas le pire,
L’absence de ta voix, de ton rire,
Là se cache l’indicible,
Ta trace indélébile.
Comme une prière de la montagne,
Je sens toutes les larmes qui me gagnent,
Tout se mêle, s’entremêle,
Larmes de joie, larmes de peines qui s’éveillent.
C’est la vie comme on dit,
Un jour, un soir et c’est fini.
Fini je ne te toucherais plus,
Je ne t’entendrais plus.
Mais comme un reflexe de survie :
Je nous revois danser, rire,
Je ne veux plus que ces images
Dans mes yeux redevenus sages.
Le poème se distingue par un rythme doux, presque méditatif, qui épouse à merveille son sujet : la montagne, le silence, la mémoire. Les mots comme feutrés, silence, s’entremêle instaurent une atmosphère sonore ouatée, semblable à une neige tombante, en parfaite résonance avec l’image de la blancheur du bonheur.
Texte poétique d’une grande beauté et immense profondeur.
Merci pour le partage.
“Belles images”, en effet ! Merci pour ce partage !
Excellente idée de vivre le lendemain de la journée internationale de la danse à la montagne !