l’âne magique et Lord subtile- Fattoum Abidi

 

Il était une fois dans le temps des rois un âne magique et  un  Lord  mystique. vivant dans un palais royal, ils furent des amis exceptionnels et magiques.

Issu de la grande noblesse anglaise Gustave eut un esprit libérateur. Il refusa de  se plier aux règlements princiers. Habitant le pays de Galles le prince adora les belles  et grandes  promenades  dans les champs, dans les prairies et dans les forêts. En se faufilant entre les allées des bois il se sentit emballé de joie et de bien-être.  Son esprit rêveur  chevaucha  la sève de  l’extase.

La verdure lui séduisit l’âme. . Le parfum des arbres embauma son généreux  cœur.

Sa douceur fut  gracieuse et divine .Il  sympathisa avec  les ânes. Il  crut à la noblesse de leurs âmes. Ces bêtes muettes répondirent volontiers aux ordres de leurs maîtres. Gustave appela son âne : l’âne trésor.  Qui fut fidèle et doux, sage et intelligent.

Les chevaux de Gustave furent jaloux de l’âne trésor. Parfois ils heurtèrent de leurs longues  queues  le dos de la douce bête. Puis ils  hurlèrent, leurs voix arrivèrent moqueuses et humiliantes. Un jour   Le lord vit  pleurer la pauvre bête.

Il l’ adressa la parole en la  tranquillisant ;

-Oh ! Mon gentil ami qu’as-tu ?

 

Un silence régna l’espace royal. Dont la volupté  fut somptueuse et exquise.

Avec des magnifiques et superbes ornements le château parut comme un éden de bonheur.

 

L’architecture oscilla  magiquement. On dirait  qu’on vécut   dans un monde féerique  Dans un style classique les meubles sont disposés avec beaucoup de goûts. Ils  charmèrent les yeux amoureux de la splendide beauté.

La sérénité fut coupée par un gémissement douloureux de la bête.

Dans une voix triste et discontinue répondit l’âne trésor :

-Si  vous savez mon maître mon cœur saigne de douleurs. Je porte un lourd poids de souffrances que le temps a su manigancer.

 

Sa majesté le prince  Gustave resta bouche bée. Il  eut la  trouille aux tripes. Car les bêtes ne parlent pas d’habitude. Il s’éloigna quelques pas Il sentît son  courage  renaître. Puis il retourna vers l’âne trésor, Lord  ouvrit grands les yeux. Il  vit couler  des  larmes rouges sur la figure  de la bête.  Il sursauta, puis il écouta  avec une  grande  intention son  ami. Qui murmura :

  • Vos chevaux me firent mal. Ils râlèrent comme une méchante galère, Leurs flèches ont failli blesser ma peau. J’ai reculé d’un pas. Leurs armes se sont pénétrées dans la caverne de  ma mémoire. Ils blessèrent les parois de mon subconscient.
  • Cher ami mais tu philosophes !!!
  • Je médite.
  • Tu es magique.
  • Merci mon seigneur puis…
  • Puis ?

 

-Le loup m’a mordu

-Quel loup ?

-Le loup de la prairie, il guetta mes pas, me vint en courant.

– Est  ce que tu l’as abordé méchamment ?

– Non mon maître au  contraire j’ai vanté son audace.

-Audace ?

– Approchez vos oreilles mon maître.

–  Nous sommes seuls.

– Ah  mon ami les murs ont des oreilles et des yeux.

 

Le prince  s’approcha, écouta.

  • Le loup a insulté le roi de la forêt.
  • Oh ! La vache ! Quelle était la réaction du lion ?
  • Il s’est tu, avala sa douloureuse souffrance.
  • Hé ben dis donc !

Gustave ferma les yeux. Il avait l’impression  qu’il rêvait. Les instants coulèrent en se basculant entre le rêve et la réalité Le prince ouvrit les yeux. Il vit un miracle la bête s’est transformée en fée.  Il ferma de nouveau  les yeux  Puis il  les ouvra afin de s’assurer qu’il ne rêvait pas. Et que l’âne trésor  s’est métamorphosé en ange gardien.

Gustave vit l’mage  de l’ange  dans la  glace de sa salle de bain. Il ressentit battre  son cœur très fort.  La magique fée fixa son  regard dans l’horizon lumineux

 

À suivre…

 

 

©Fattoum Abidi

23.5..2020.

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