LE GRAND VERT – Lucien Scheer

 

Symphonie d’émeraude,

d’aiguilles aux reflets d’opaline

Somptueux habit à crinoline

 

Le Grand Vert, noble et fier,

de ses racines, du profond de la terre

raconte le temps des aïeux.

 

Des troupeaux qui effleuraient son tronc,

des âmes solitaires et gémissantes,

des romances sous ses branches.

 

Il connaît

les farandoles des enfants,

le chant du retour des alouettes ,

 

et la Muse cachée en son coeur

murmure encore les sonnets

des poètes, chantant leurs rimes.

 

La mélancolie berce ses branches,

l’hiver, il frissonne, se pare

d’étoiles et de cristaux d’argent.

 

Il connaît ce village paisible,

de ces joies et chagrins,

et en son coeur , il se souvient.

 

Luciano

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1 Commentaire
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Plume de Poète
Administrateur
26 mai 2017 18 h 53 min

J’en reprendrais bien un verre de vos vers si verts !
Merci pour vos partages poétiques Lucien, ils sont forts appréciés…
Mes amitiés,
Alain