Angoisses des pères, massacres d’innocents
Orgues des chants de mort, requiem du malheur
Concertos de bombes, prétextes indécents.
Du cynisme rampant l’avidité est sœur,
Concordes des tyrans, folie de vos désirs,
Votre cupidité salit nos doux bonheurs.
Caciques séniles, myrmidons en délire
Vous êtes les semeurs de désolation.
Sur les champs allongés, les témoins de vos ires.
Les cartels de terreurs jouent leur partition
Notes de démence, du sombre et de l’immonde
A Alep ou à Kiev, abominations.
Par soif de conquêtes la détresse du monde,
Contre le faible lancées, les factions soldats
Posséder dominer, cicatrices profondes
Les peuples se dressent invincible armada.
De songes diurnes en espoirs disparus,
Il y aura toujours des hommes Massada.
Ils se veulent vainqueurs, ils sont les vaincus.
Les despotes bourreaux seront crucifiés,
La mort est l’apparat des chambellans déchus.
L’ébène de vos cœurs sera momifiée,
Les justes se lèvent, ils sont les seuls puissants,
Leur demain chanteront l’amour sanctifié.
Se dire que l’après ne peut être l’avant,
Prier pour un meilleur, choisir le plus jamais
La liberté chérie est cause diamant.
Revenez doux rêveurs, prophètes de la paix.
Arnaud Mattei, le 18 Mars 2022
©2022 tous droits réservés

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
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une terza rima pour dire un message qui répond au mien
“de la poésie pour oublier la guerre “
Peut-on faire entendre raison à la folie?
Merci Arnaud ,que dire de plus, espérons que ce prophète ait vu juste que la paix reviendra et que ce tyran s’effondrera , il nous reste qu’à prier pour cela ! Bon samedi Colette