CARPE DIEM
Je rêve…, le ciel de mon esprit
Devient couleur d’orage
Et des torrents de pluie
M’entraînent vers le large
Là où la mer est grise
Là où je n’ai plus prise…
je me noie, je perds pied
Dans l’océan de mes regrets
De mes espoirs déçus
De mes cris étouffés
De mon existence déchue…
Je fais encore ce cauchemar
De moins en moins souvent
Mais il ne faut pas m’en vouloir
ça passera avec le temps.
Quand le vie nous épargne
Pourquoi ressasser le passé?
Se complaire dans l’angoisse qui nous gagne
Qui nous empêche d’avancer.
Cette angoisse qui nous paralyse
Dans laquelle on s’enlise…
Il fallait que je réagisse
Que je parvienne à lâcher prise
Tant de gens ont vraiment des raisons d’être tristes
Tant de malheurs existent…
Drames de chaque instant…
Comment se lamenter
Quand notre vie est préservée?
Ressentiment, apitoiement
Je savais faire assurément.
A quoi bon ruminer sans cesse
Et s’enfermer dans la tristesse
Qui n’a plus aucune substance
et qui n’a plus vraiment de sens.
La rancœur souvent nous aveugle
Elle rend pitoyable et hideux…
Il nous suffit d’ouvrir les yeux
Mais encore faut-il qu’on le veuille…!
Maintenant, je sais que ça ne sert à rien
Quand les dés sont jetés
Il nous faut accepter
Les cartes du destin.
Se redresser, lever la tête
Voir ses erreurs, les reconnaître.
Apaisé le volcan d’où sourdent les ires d’antan
Délesté du fardeau des ans…
Repartir le cœur plus léger
Oubliés les heures sombres du passé
Qui rythmaient les saisons
Noircissaient l’horizon.
Je veux à nouveau vivre
Et qui m’aime me suive…
Parcourir le chemin
Que je retrouve enfin.
Moi qui n’voyait plus rien
La mémoire me revient…
Qu’il est bon de sentir le soleil et le vent
Qu’il est bon d’écouter le rire d’un enfant
Goûter à la Nature
Boire à sa source pure…
Retrouver les traces de la vie
Qui se niche dans des coins si petits
Qu’il faut faire attention
A toutes formes d’expression
Qui signent son ouvrage
Et qui lui rendent hommage.
Apprécier chaque instant
Offert comme un présent
Si “précieux” présent
Perle rare du temps
Ici et maintenant…
PROFITE DU JOUR QUI VIENT
AUJOURD’HUI T’APPARTIENT…
@Marie Sylabe. (05/03/2015)