Laissez-le vous enjoler jusqu’à la dernière minute.
Laisez-le parasiter ce qu’il vous reste d’intelligence.
Laissez-le vous parler de vous à travers les autres.
Laissez-le définir le pourquoi du comment, l’impasse.
Laissez-le achever ce que vous avez pourtant commencé.
Laissez-le vous oublier pour ce que vous serez et étiez.
Laissez-le murmurer à vos oreilles des sons d’éternité.
Laissez-le vous étreindre dans votre innéfable mortalité.
Laissez-le vous hair, alors que vous l’aimez tendrement.
Laissez-le disparaître vous qui savez si bien qu’il ne le peut.
Laissez-le vous bercer vous qui n’êtes plus un bébé.
Laissez-le s’écoulez de vos veines encore en état ce choc.
Laissez-le dire ce que vous n’oseriez admettre ici-bas.
Laissez-le calculer le laps qui vous incombe, vous l’immortel.
Laissez-le rire de votre monde tordu par la cybernétique, l’I.A..
Laissez le donc prendre une pose vous qui êtes survolter.
Laissez-le à sa toute diligence vous qui n’en avez rien à foutre.
Laissez-le à ses chimères vous qui naivement en émanez.
Laissez-le s’éteindre et renaitre à l’heure de votre crépuscule.
Laissez-le enfin vous pétrifier vous! Qui n’êtes jamais né.
Et lui alors? Et les autres…
Le mercredi, 11 octobre 202…
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