Vieillesse – Paul Crozet-Fourneyron

 

 

La lueur de la nuit éclaire les jours d’automne,

Les jours ne combattent plus les nuits éternelles.

Des mains tremblantes rythment le temps monotone,

Une voix se plait dans de lointaines ritournelles.

Le givre hivernal recouvre un visage usé,

Des crevasses profondes font revivre le passé.

Une vielle horloge solitaire prolonge le présent,

Les portes de l’espérance ne s’ouvrent plus sur un futur indécent.

Dans sa mémoire, la bibliothèque du savoir, celui du souvenir

Recueils d’une vie qui lui plait à redécouvrir.

Un regard vous accueille; les lèvres ne peuvent plus sourire,

Seul, subsiste un murmure amoureux pour se plaindre et bénir.

Un DIEU frappe à sa porte, et voit ses larmes,

Il lui donne une trêve à ses douloureuses alarmes.

Dans le lointain l’on entend le grondement de l’orage.

Et le retrait des flots loin du rivage.

 

© 2017 – *Paul Crozet-Fourneyron

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9 réflexions au sujet de “Vieillesse – Paul Crozet-Fourneyron”

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