Veritas Latine – Arnaud Mattei

Cueille le jour, ne te soucie pas du lendemain,                               

Carpe Diem, les dieux nous ont fait un destin.                                

Hic et nunc, vis ici et maintenant ton présent,                                 

L’instant est le plus éphémère des moments !                                

                                   

Memento mori, souviens toi que tu mourras ,                      

Rien n’y fait, poussière à nouveau tu seras.           

Alors cueille aujourd’hui les roses de la vie,                        

Le meilleur est dans la simplicité qui sourit !                       

                                   

Si dans l’au-delà, rien ne dure, tout perdure ,                      

Fais de ton ici-bas un royaume de verdures .                      

Sid itur ad astra, va, regarde vers les étoiles,                                 

Les rêves commencent là où tout se dévoile.                                 

                                   

Vulnerant omnes, ultima necat, sur le cadran                                 

Des dernières heures de présents trépassant,                               

Les anciens souvenirs sont première pensée,                                

De l’après, de l’avant des instants tant aimés.                                

                                   

Festina lente ! Hâte-toi lentement, laisse là                         

Sur le sentier de patience les soirs de froid  ,                      

Les humeurs, les terreurs, les erreurs, souris,                                

Dans l’infiniment du grand, tout est déjà écrit !                               

                                   

Ex nihilo nihil, in nihilum posse reverti, retiens                               

Que rien ne vient de rien, ni ne retourne à rien.                              

Tout peut être crée et rien ne peut être anéanti,                             

La force est dans l’intemporel des cieux éblouis.                            

                                   

Vinum et laetificant cor hominis, vin et musique                             

Réjouissent les corps et chantent des cantiques,                           

Par les notes de nectars à la nature entonnées,     

Amor fati, aime ces destinées au cœur portées !    

                                   

Accepte de ton propre gré ou encore à contre cœur.                                 

Nolens volens, envole-toi et embrasse les bonheurs.                                

Si tu te détaches des biens de nos mondes mortels,                                 

Beatis pauperes spiritu, va et retrouve les essentiels !                                                                              

 

Arnaud Mattei, le 15 Mai 2021

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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Philippe DUTAILLY
Membre
9 juin 2021 8 h 49 min

Magnifique ! Chapeau bas.