___ VAPOR ___ de BADAR . 05/2015.
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Debout devant moi, bière à la main
Admirant son ami le néant,
Triste vie; elle ne sent plus les vents
Porteurs en deuil de tous ses demains.
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Yeux rougis par son ami l’alcool,
Elle ne connait plus rien du monde.
Pauvre femme, elle n’aura plus d’envol,
Sa vie est devenue inféconde.
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Dessein fait de vapeur et fumée,
Même son cœur ne sait plus penser.
Oiseau perdu au regard hagard,
Beau visage devenu blafard.
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Les belles promesses du matin,
Le soir ont perdu leur beau chemin
Transformant tous ses mots en mes maux;
Je ne suis vraiment que son yoyo.
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Toi qui te sens isolée de tout,
Regarde donc ce ciel étoilé,
Lui qui peut t’éclairer de partout,
Te diriger vers la vie rêvée.
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Vas tu enfin briser cette chaîne ?
Je veux bien devenir ta cisaille
Pour cultiver une vie sereine
Et enfin vaincre cette bataille
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Bravo pour cette peinture réaliste ou, tel un nouveau Baudelaire vous peignez la femme usée avec les yeux de l’amour. Bravo