Un amour perdu,
le désespoir au cœur,
j’ai trouvé un matin,
ma rose étranglée.
L’amour parfois,
quand il vous lamine le cœur,
et que l’autre n’en a rien à faire,
peut parfois être cruel.
Un matin d’automne,
à une poutre du vieux grenier,
je l’ai trouvée pendue
à une corde.
C’‘était un amour de jeunesse,
d’ un être sensible,
pour un rosier,
qui n’avait que des épines.
Le sien était tout en fleurs,
ne demandait qu’à s’épanouir,
je n’ai pas vu que petit à petit,
elles commençaient à se flétrir.
Tant de choses secrètes,
s’étalent au fond de l’âme
et ne se révèlent parfois
qu’au moment fatal.
Ma rose se balançait,
au bout d’une corde,
le regard implorant,
tourné vers le ciel.
Je l’ai détachée, les yeux embués de larmes
dénoué le cordage, qui lui avait ôté la vie,
pour l’amour d’un rosier épineux,
qui n’a jamais aimé ma rose.
Illustration : Nath La Muse
Texte : Eric de La Brume
Le 12 novembre 2018
Merci Eric très beau et touchant poème, oui les choses dures s’étalent au fond de nos âmes. Et elles y persistent à jamais,
Belle soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Très beau texte, et très dur aussi, merci pour le partage.
Un texte fort bien et fort beau, assez allusif pour ne pas trop en dire et inventif pour le dire bien. Merci et bravo pour ce partage…
Merci, disons que c’est l’illustration que ma muse m’a trouvé qui m’a inspiré ce texte. Il est vrai ausi que sans naturellement avoir connu la même histoire, j’ai connu quelqu’un de proche, dans ma famille qui est morte de façon assez violente.
Très beau, très doux…
J’aime beaucoup Eric.
Merci
Chantal