Un père – Martine Brûlé

Non, je ne t’en veux pas de tous ces mauvais faux pas
Déjà ta vie s’en va et t’as le coeur qui bat
Aussi fort que le mien qui a dû grandir sans toi
Si je pleure tout bas c’est que j’avais besoin de toi

On aurait pu faire mieux qu’un seul week-end sur deux
J’avais que mes deux yeux pour croire au merveilleux
Si toi t’y pensais pas moi j’attendais que ça
A peine posé là tu repartais voir là-bas

Bien sûr je t’ai aimé mais si souvent cherché
A force d’espérer j’étais trop fatiguée
Je voulais juste un père qui aurait été fier
De fermer mes paupières en baissant la lumière

Dés lors c’est à ton tour de guetter mon retour
Et je fais le parcours parfois pour quelques jours
Mais c’est un inconnu qui habite dans ta rue
Un homme qui ne peut plus saisir une main perdue

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Martine Brûlé

Martine Brûlé (47)

Je m'appelle donc Martine ... et je suis née le l8/10/1966 à Rouen. De formation initiale en communication j'ai longtemps travaillé pour les municipalités d'Yvetot et d'Elbeuf.
Je suis actuellement chargée de documentation à la Fabrique des Savoirs, pour le compte de la métropole de Rouen. Je participe depuis une petite année à un atelier d'écriture.
J'ai toujours aimé lire et j'écris depuis ... que j'ai appris à le faire, sauf qu'aujourd'hui j'ose enfin partager un peu.
http://martine-brule.blog4ever.com

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Invité
23 mai 2016 19 h 00 min

Merci beaucoup, un père parfois compris, parfois admiré, parfois incompris….. Une liste d’adjectifs prore à chacun ! Le mien fut extraordinaire et pourtant, cette impression d’un manque, d’un pas assez, étant d’une famile nombreuse!
Merci pour ces beaux vers
Ol

Alain Minod
Membre
7 mai 2016 13 h 01 min

J’aime beaucoup ce poème qui installe un suspens et nous laisse comme un sentiment d’amertume que nous avons déjà connu mais quelle belle mélodie qui sublime la mélancolie !

Plume de Poète
Administrateur
7 mai 2016 11 h 22 min

Très beau poème Martine, merci !
C’est si difficile de vivre sans avoir ces sentiments près de soi pour celui ou celle qui nous manque tellement.
Je parle en connaissance de cause . . .cette semaine j’ai croisé ma fille avec ses enfants et elle ne m’a même pas regardé . . .cela fait presque 8 ans que je ne l’a vois plus et je ne connais pas mes petits enfants. . .j’ai appris par internet qu’elle s’était marié . . .
La vie est parfois dure quand pour des riens tout bascule . . .