Un court instant, un court moment – Odile Stonham

Pendant un court instant, je voudrais arrêter le temps.

Du réveil à la pendule, bloquer là les aiguilles.

Pendant un court moment, je voudrais arrêter le temps.

Et si cela ne suffit pas, ôter toutes les piles.

 

Pendant un court instant, je voudrais être au temps d’hier.

Rejoindre le passé pour retourner très loin en arrière.

Comprendre enfin pourquoi ils agissent toutes et tous ainsi,

Me laissant seule sans aucune explication, comme bannie.

 

Pendant un court moment, je voudrais avancer le temps.

De la pendule au réveil, faire tourner les aiguilles.

Je voudrais être à demain le temps d’un petit moment.

Et si cela ne suffira pas, remettre les piles.

 

Savoir oui, si enfin tous les trois nous nous reverrons

Et que cette triste histoire sera terminée pour de bon.

Le temps d’un court instant, laissez-nous espérer, rêver

Que notre petit bonhomme, nous allons le retrouver.

 

Allons très vite, pour ce court moment, le transformer

Pour qu’il devienne après toutes ces années réalité.

Pour que tu sois, de nouveau, notre premier petit-enfant

Et que nous redevenions, pour de bon, tes grands-parents.

 

Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés.

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Odile Stonham

Odile Stonham (194)

Bonjour,
Je m'appelle Odile et j'ai soixante-et-un ans. Je vis en Normandie, particulièrement dans le Calvados. Je suis mariée et j'ai deux grands enfants dont l'un m'a donné la joie d'être grand-mère de deux petits bonshommes : Ethan et Alexander.
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et cela m'a beaucoup plu. Puis, petit à petit, j'ai continué à en faire. Etant sentimentale de nature, cela y a peut-être contribué. je ne sais pas. Mes sujets sont variés. Je les prends comme ils me viennent.

4 réflexions au sujet de “Un court instant, un court moment – Odile Stonham”

  1. Un poème émanant du cœur, chère Amie ! Merci ! Je reste persuadé que celui que tu vas prononcer quand ce vœu sera réalisé est le suivant que j’aime bien, venant d’une sommité poétique : “Ô temps, suspends ton vol et vous, heures propices, suspendez, votre cours, laissez-nous savourer les rapides délices, les plus beaux de nos jours” !
    Bien à toi !

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