Dans une odeur d’automne tu as cousu sur ma peau tes caresses peu à peu affaibli mon enveloppe charnelle laissant trace de ton amour dans l’air du temps Tu avais murmuré que ton but était de m’aimer sans aucun tempo Chronos nous a consacré des heures intemporelles.. rien n’était pire que de t’entendre partir. Tu m’as offert un amour en devenir illusion chimérique que l’éternité… Dieu en est le premier témoin et le seul responsable.. | J’échappe à tes rêves téméraires à tes rires interminables au trouble intense que tu me provoquais je les porte en Corps. Tu me regardes d’en haut les yeux assurément dans mon décolleté assis entre deux nuages baratinant les anges. Le soir, le temps passe où je fais encore le tour de tes lèvres ton ombre traîne en hiver au printemps et surtout en automne… La nuit porte ton nom je me souviens, tu me hantais pour ne pas que je t’oublie. Sans toi, les heures s’arrêtent et font grève Mes rêves sont restés au bord de tes mots mon amour au bord de mes larmes Alors, je t’offre l’éternité en moi et mon sourire, parce nous ne faisons plus qu’un. ©Anne Cailloux 2018
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Super beau et touchant partage bravo Anne.
com dab, j’apprécie votre écriture
belle histoire contée
merci
O