| A cincea zi – primul interogatoriul
Rezumat Virgil Morel, personajul principal, se internează într-o clinică psihiatrică la indicațiile medicului său curant, Julien, prieten cu doamna Adelaide, directoarea clinicii, cu care acesta are o relație de dragoste tensionată. Dorind să scape de ea, el o omoară, punând totul în spatele lui Virgil. Urmează o investigație psihologică complicată, condusă de comisarul Marquette.
Marquette își începuse interogatoriu imediat ce ajunse la birou. Primele reacții sunt întodeauna cele mai importante. – Unde ai studiat? – Pentru fapta dvs. aveți o explicație? – Nu. Am văzut o umbră suspectă și am reacționat instinctiv. – Interesant! Bisturiul a căzut din cer? Julien zâmbește încurcat. – Nu-mi amintesc. – Știți că nu există instrumente medicale chirurgicale la clinică? – Tocmai de aceea! – Vreți să spuneți că ați venit cu el? – Nu aveam niciun motiv, fiți serios. Nu sunt chirurg! – Ne vom lămuri după ce sosesc imaginile de pe camere, n-are rost să speculăm! Este mai bine să-mi spuneți ce ați făcut înainte de a veni la clinică? – Stați să mă gândesc! Am vizionat o emisiune TV, dar nu-mi amintesc exact despre ce. Am scris apoi o scrisoare către președinte, deplângând ce s-a întâmplat cu Catedrala Notre Dame și … aaa … mi-am făcut o cafea și am venit aici. – Ce legătură există între Notre Dame și Virgil, fiindcă de asta ați venit la clinică? – Virgil venea adesea acolo și se ruga uneori, de aceea! Arderea catedralei l-a afectat serios. | Le cinquième jour – premier interrogatoire Résumé Virgil Morel, le personnage principal, se rend dans une clinique psychiatrique selon les instructions de son médecin, Julien, un ami de Mme Adélaïde, la directrice de la clinique, avec laquelle il entretient une relation amoureuse tendue. Voulant se débarrasser d’elle, il la tue, mettant tout en place derrière du Virgil. Suit une enquête psychologique compliquée, dirigée par la commissaire Marquette. Marquette avait commencé son interrogatoire dès qu’il s’était arrivé au bureau. Les premières réactions étaient toujours les plus importantes. – Où as-tu étudié? – Brazzaville-Congo et Paris. – Je ne comprend pas! – Je suis né là-bas. Là, j’ai fait mes études secondaires et à la faculté, trois ans, puis je suis venu à Paris, où j’ai obtenu mon diplôme. – Avez-vous eu des problèmes de santé? – oui, j’ai été admis à plusieurs reprises à Sainte-Anne à Paris avec un trouble bipolaire. – C’était quelque chose de grave? – J’ai eu plusieurs épisodes maniaques causés par le syndrome bipolaire, à court terme, bien sûr! – À plusieurs reprises, cependant! – Comme maintenant. Apparaît et disparaît, personne ne sait pourquoi! – Tu ne peux pas le contrôler? – Non, cela se produit instantanément et prend le contrôle indépendamment de la volonté du patient! – Alors ça annule son discernement? – Il semble que oui. – Tu n’es pas sûr? – Avec ce syndrome, vous n’êtes jamais sûr de rien ! Le fou ne sait pas qu’il est fou! – Mais il s’en souvient? – Non, malheureusement. C’est pourquoi nous n’avons pas trop d’explications. – Avez-vous une explication pour votre acte? – Non J’ai vu une ombre suspecte et j’ai instinctivement réagi. – Le scalpel est tombé du ciel ? Julien sourit confusément. – Je ne m’en souviens pas. – Vous savez qu’ il n’y a pas de instruments chirurgicauwl médicaux à la clinique! – Justement c’est pour ça! – Vous voulez dire que vous êtes venu avec ? – Je n’avais aucune raison, soyez sérieux. Je ne suis pas chirurgien! – Nous nous clarifierons après avoir vu les images à partir de caméras, inutile de spéculer ! Mieux vaut me dire ce que tu as fait avant de venir à la clinique ? – Attendez que je réfléchisse! J’ai regardé une émission de télévision, mais je ne me souviens plus exactement à propos de quoi. J’ai ensuite écrit une lettre au président, en pleurant ce qui est arrivé à la cathédrale Notre-Dame et. ..ah…je me suis fait un café et je suis venu ici. – Quel est le lien entre Notre Dame et Virgil, parce que c’est pourquoi vous êtes venu à la clinique? – Virgile venait souvent là-bas et priait parfois, c’est pourquoi. L’incendie de la cathédrale l’a gravement affecté.
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