Toujours et toujours plus loin – Lucienne Maville-Anku

Et vers d’autres voies de tant de chemins
Et tant de chemins d’autres voies
Voudra-t-elle nous conduire la poésie
Si l’on la laisse nous prendre par la main
Voies de chemins de son soi inconnu
Chemins de voies méconnues de son soi
En soi se tracent de nouvelles voies
Et des sentiers de chemins nouveaux
Tout un monde de paradis devant soi
Tout un paradis de mondes pour soi
La poésie au cœur de son destin
Est aussi paix au sein de la souffrance
Par elle avance-t-on dans la résilience
Dans le trouble ne ternit rien son espérance 
Tous dans l’ici de son aujourd’hui l’on est
Là tous l’on est dans l’aujourd’hui de son ici
Avançant inlassablement vers le progrès
Et en soi s’opèrent bien des changements
Voilà que l’on se voit grandir
Et plus petits devenir
Croît-on tous en décroissant
Décroît-on tous en croissant
La poésie en soi croît certainement
Et demeure-t-elle permanence
Toujours nous accompagne-t-elle
Et règne-t-elle dans le repos
Au cœur du plus grand brouhaha
De silences qui ne veulent se taire
Repos bruyant est le silence de la paix
Ne connait-elle jamais de turbulence
Tous avec elle confiants l’on avance
Suivant les pas de la cadence de sa danse
Musique est-elle dans la nuit
Nous berce-t-elle. La lumière luit.
Et aura-t-on vers son aurore un peu avancé
Et aura-t-on demain aussi progressé
Pour soi sera-ce une nouvelle journée
N’est l’avenir toujours certain
Il peut pleuvoir ou faire soleil
Fluctue le temps. L’espoir renaît.
Êtres sommes-nous en mouvement
Sur le globe tournoyant de la terre
Et tourne le globe de sa terre également
Vivent voit-on certains dans la misère
Mais tourne tourne encore la sphère
Et ne se lasse-t-elle jamais
Tout en équilibre reste-t-elle
Étourdie n’est-elle point jamais
Continue-t-elle la valse de sa danse
Et avec elle tourne tourne-t-on
Mais de toute cette belle valse de poésie
Si occupés en est-on toujours conscients
Le monde est en constant mouvement
Migre-t-on. Émigre-t-on. Immigre-t-on
Possibles sont toutes les équations
Encore et encore et encore sera-t-on
Par la poésie conduits dans son élan
 La laisse-t-on nous prendre par la main
Ébranlés dans ses fondements ne sera-t-on
Stables rend-elle la poésie libre
Et libres rend-elle qui l’embrassent. 
Nous étreint-elle et nous fait-elle du bien
Et vers d’autres voies de chemins
Et tant d’autres chemins de voies
Voudra-t-elle nous conduire la poésie
Et son souffle qui reste divin
Toujours et toujours plus loin
.
@Lucienne Maville-Anku, 17/11/21, 07 :50

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (797)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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