Rideau rouge tombé, théâtre du désir,
alinéa du temps, refus de l’impatience,
c’est comme un long prélude au creuset du plaisir
que la raison achève au fond de la conscience.
Mais l’heure est opportune à ta fièvre en suspend,
oubliant traditions, légendes et morales,
un doux frisson d’été sous ta peau se répand,
les voix de cent divas embrasent les chorales.
Au diable à ce moment la religion des gueux,
tes perles de rubis abreuvent cette bouche,
tu n’imaginais pas des baisers plus fougueux
ni ces lèvres en feu ni ces mains qui te touchent.
Ce ventre balancier ondule doucement
et ton puits se parfume aux essences marines
bientôt tu ne sais plus le nom de cet amant,
tu sombres en océan de vagues utérines.
Puis ton esprit reviens, tu cherches ton galant
qui s’en est retourné aux sources du délice,
tu peux le deviner ici se régalant
où s’en vient de renaître un merveilleux supplice.
Merci d’être venu me lire
C’est chaud et beau ! . . .bravo pour ces mots, pour vos écrits qui sont d’une lecture somptueuse.
Merci pour vos partages !