A la taverne des poètes
quand tombe le soir venu, sous un air de Brest
la samba des boit-sans-soif
nous invite à un nouveau monde.
Mille sabords entre les quarantièmes rugissants
et la fine fleur de la poésie
qui épouse la fine cognac
sur une brève de comptoir.
Les souvenirs et les légendes se déchirent sur le bord du zinc,
il pleut des confidences qui demain ne seront plus.
le bal des naufragés commence
et les mots se déversent à l’appel du large.
Sur le quai des regards, les larmes prennent la mer
elles nous invitent à faire bombance
pour rendre hommage a Poséidon.
La chair du vocabulaire se tend comme un étendard.
Les esprits perfusés se consument sans fin
dans un goutte à goutte de globule rouge
pas toujours sancerre, qui rêvent
devant une pimbêche, osant mettre toute voile dehors.
Ces conciles prennent vies tous les soirs
néanmoins, dans quelques heures, ces mondes auront trépassé.
Ces chiens de mers rejoindront leurs bateaux fantômes.
Demain sera un autre jour et un autre monde.
© Anne Cailloux – 10/11/2017 –
j’adore, l’on s’y imagine
merci Anne pour cemoment de drink
Oli