Faut-il rire de l’avenir une marguerite à la main Où sont les jeux de marelle de notre enfance Enfouis dans un souvenir odeur de blé Petite balancelle frêle aux eclats de rire Dors tu au fond de ces matins joyeux Je vais m’offrir une balade poétique à travers champs Je reviendrais le temps qui faudra … Lire plus
Joli coquelicot, coeur ouvert et fragile dans le champ de blé de l’espérance tu promènes la joie des matins ensoleillés
Petite fable affable Après Le laboureur & ses enfants, Jean de La Fontaine, Livre V, 9 Le travail vaut filon ou veine : En fonds vous aurez toujours moins ! Le laboureur apprit à ses enfants la peine.Et s’ils suèrent fort, chacun d’eux néanmoinsS’enrichit de ses champs et de ses pâturagesEt, … Lire plus
Petite fable affable D’après un conte d’Alphonse Allais « Vieux, le chien est le meilleur ami de l’homme ! » Il Faudrait pas me prendre pour une pomme : Car on n’est jamais trahi que par les chiens ! L’histoire qui suit vous le montrera bien. Un beau jour d’été, je promenais Médor, Le … Lire plus
Petite fable affable d’après Jean de La Fontaine Traître Regret sur mon âme penché, Goguenard, lui rendait hommage. Reître Remords, par l’ennui alléché Souhaita lui faire plier bagage. « Salut, ô penser lacrymal, Que vous me semblez noir quand vous vous sentez mal ! Sans mentir si votre tapage Ne tenait du largage, Vous seriez … Lire plus
Petite fable affable Faut-il prendre les choses avec hauteur ?! Sur l’éventaire en bois d’un brocanteur,S’exposait là, à la pluie et aux vents,Une crémaillère jadis souventPendue pour des crimes qu’elle n’avaitPas commis, comme un quelconque navet.À ses côtés, se trouvait un vil broc,Venu du temps où on faisait chabrot,Trop cruche, hélas, pour vous jouer encor’Les … Lire plus
La Patagonie l’aventure d’une vie, un souhait que tu faisais, je ne comprenais pas, pourquoi ! Pourquoi, là, ce lieu où l’on voit la Nature grand A, moi qui sillonnais le globe de mon univers de bleu, je pensais montagne, et froid, petit chauffage que son mes pieds avant d’être, de devenir, cet avenir casse-noix… … Lire plus
SES MAINS – Véronique Monsigny Les belles mains de Gabrielle Bien que fragiles en apparence Comme l’oiseau ouvrant ses ailes Nous étonnaient par sa puissance La main se ferme sur le fer Ecrase la soie ou le coton Mais elle s’ouvre douce et légère Porte le livre comme un ambon Que ce … Lire plus
FOU DE BASSAN – Véronique Monsigny Comme le fou de bassan qui en quête de vivres Plonge dans l’eau glacée, profonde et insondable Je cherche le souvenir qui revenant délivre Les fantômes qui me tiennent et sont insaisissables Comme le fou isolé en son monde circonscrit Je nage en eaux profondes et découvre parfois … Lire plus
Toi mon père si beau et si fort à la fois J’ai marché dans l’empreinte de tes pas J’étais ton éclat, l’amour notre joie Dans la chaleur suprême de tes bras. Ce que fut ton regard confit de tendresse Mes yeux de te voir mon cœur de t’aimer Les instants près de toi étaient … Lire plus
Au bout de l’infini, bien après l’univers de la brume fiévreuse aux abus de l’hiver dans des larmes de lune ou le parfum des roches sous les lustres éteints quand les diables t’approchent je te retrouverai Telle une ombre blanchie assise dans le soir comme un bijou terni voué au brunissoir pour un jardin secret … Lire plus
De rien Mes jours fleurs de sel L’absence en dentelle Me torturent et m’enficellent J’ai les heures qui sonnent creux Les contours de mes yeux Bordé d’un rêve, tout au mieux Mes mots sont fragiles Ils s’effacent facile De mes raisons malhabiles Mais jamais endormie L’inexorable envie, Savoir pourquoi, et surtout … Lire plus
Dans les pas de mon père Quand j’étais une enfant mon jeu préféré Etait de marcher dans les pas de mon père Dans chacun de ses pas je posais les pieds Réussir à le suivre me rendait très fière Comme un lien noué, un bien beau mystère Durant toutes ces années j’aimais l’écouter Moi je … Lire plus
Quand vacille le pas de la mer Sur l’onde douce de tes mots, Et, c’est fluette, la lueur de l’air Qui tremble vers mon cœur, Quand le temps est à partir, Alors ne restent que les cœurs… …. La valise était prête depuis le soir, je l’avais distinguée, je l’avais détachée, des autres, des juste … Lire plus