J’ai bien beau m’accrocher à la belle espérance
Cette corde usée qui peine et s’effiloche
Malgré les certitudes et malgré les croyances
La route est parsemée de pièges, d’anicroches
Le rocher de Sisyphe, annihilant l’effort
Dévalant chaque fois la montagne abrupte
Décourage et fatigue, acharnement du sort
Obstruant le passage et fermant la route
A l’image du noyé qui refuse de périr
Je m’agrippe encore à mes amis bouquins
Craignant un abandon et la peur de mourir
Dans une mer sans fond et peuplée de requins
Brahim. B
Bravo pour le poème. j’aime bien la référence à Camus dans son fameux mythe.
Le chemin d’espérance est une impasse. Il vaut mieux privilégier l’autoroute de la foi en nous-m’aime. Elle nous amènera toujours où nous souhaitons aller 😉
Le rocher de Sisyphe, annihilant l’effort
Dévalant chaque fois la montagne abrupte
Décourage et fatigue, acharnement du sort
Obstruant le passage et fermant la route