Les souvenirs
Je n’ai pas oublié la vieille maison
Combien j’ai douce souvenance
Du joli temps de mon enfance
Un souvenir des vieux parents.
Je n’ai pas oublié la vieille maison
Des ombres traversèrent ma mémoire
Des vieux parents y moururent
Elle s’est vidée de tous les souvenirs
Et, pourtant la vieille maison avait une âme
Les jours de fête, les chambres, chantent de vie
L’odeur des beignets transformait la cuisine en un paradis chaleureux.
J’ai encore en mémoire son arôme.
La vieille maison se remploie d’angoisse,
Un frisson m’envahit dès que j’ai besoin d’aller,
Car les vieux parents se sont résignés à ce qu’on les oublie,
Tous autant que nous sommes, on continue le train de la vie
Je sais qu’ils dorment là, derrière les cloisons,
De la route, je vois leurs fenêtres blanches
Toute ma vie, autant d’attachement,
Je ne me suis jamais sentie seule
Mais quelquefois, on oublie de revenir les voir.
La vieille maison y est restée,
Et, je n’ose pas rentrer
Car les vieux parents se sont résignés à ce qu’on les oublie
Et on continue à vivre en souriant.
Ne demandez pas à mon cœur plus qu’à la vie…
Où sont passés nos moments de joie, de peine, d’innocence ?
Le temps passe et emporte avec lui les images et les paroles
Car les vieux parents se sont résignés à ce qu’on les oublie.
Ils peuvent détruire le souvenir avec des mots
Mais non la beauté de ce souvenir
Une douleur me froisse, chaque fois je suis ombrée
Leur place s’est effacée, mais quelque part, ils sont ailleurs.
©Zahia Eliker
Droit auteur réservé
Les mots de la simplicité du souvenir! Un brin de nostalgie pleine de douceur!
Un texte où coule la tendresse !
Adrien.
merci Adrien Benoir.