Au solstice d’hiver, fontaine de jouvence
Je ne veux plus grandir, mon nom est Peter Pan.
Père Noël, t’écrire avec mes mots d’avant
Une lettre poème, plume d’innocence.
Les yeux émerveillés, retrouver mon enfance,
Ne plus être adulte l’espace d’un instant,
Plus de capitaine crochet, plus de méchants,
Plus de laideur, plus de haine, de l’espérance.
Au pied de nos sapins, l’amour et l’allégresse,
Dis-moi nativité, les as-tu oubliées,
Bonheur de Décembre, où sont toutes tes promesses ?
Une main qui donne, cadeau rouge doré,
Le partage est la plus précieuse richesse
Viens nous le déposer, sois en le messager.
Arnaud Mattei, le 04 Décembre 2021
©2021 tous droits réservés

Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….
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Envie de me joindre à vous pour écrire cette lettre au père noël.
cela me fait rêver votre écrit.
Louons cet élégant sonnet et le retour de Peter Pan ; il y a tant de capitaines Crochet de toutes catégories !
Belle allusion au partage; Tout ce qui n’est pas partagé est perdu.
Dominique Lapierre l’a dit en revenant de la cité de la Joie.
Je pense que nous en sommes tous là. A la recherche des noëls perdus… De l’innocence et de l’émerveillement de nos petits yeux… Le bon temps de la naïveté.
un joli poème à déposer au pied du sapin Arnaud