SEPTEMBRE
Septembre pointe son nez, l’été est aux abois
Nos rôles réinvestis retrouvent leur impatience
La plage est désertée, la ville reprend ses droits
C’est le deuil annuel du temps de l’insouciance
Le blues est dans les cœurs, cette période est cruelle
Les visages sont dorés, les yeux plein de soleil
Mais sur les fils déjà s’alignent les hirondelles
Pendant que la nature prend des couleurs de miel
Ceux qui ont des enfants se souviennent pourtant
Que Septembre est le mois de toutes les nouveautés
On ouvre un cahier neuf, on change d’emploi du temps
Ça sent l’encre et le poids du cartable à porter
Il en reste un mélange de tristesse et de joie
Qui fait de la rentrée une fenêtre sur l’enfance
Un moment où chacun décide en toute bonne foi
D’une nouvelle vie de jeter la semence