Septembre – Véronique Monsigny

SEPTEMBRE  

Septembre pointe son nez, l’été est aux abois 

Nos  rôles réinvestis retrouvent leur impatience 

La plage est désertée, la ville reprend ses droits

C’est le deuil annuel du temps de l’insouciance

 

Le blues est dans les cœurs, cette période est cruelle

Les visages sont dorés, les yeux plein de soleil

Mais sur les fils déjà s’alignent les hirondelles

Pendant  que la nature prend des couleurs de miel

 

Ceux qui ont des enfants se souviennent pourtant

Que Septembre est le mois de toutes les nouveautés

On ouvre un cahier neuf, on change d’emploi du temps

Ça sent l’encre et le poids du cartable à porter

 

Il en reste un mélange de tristesse et de joie

Qui fait de la rentrée une fenêtre sur l’enfance

Un moment où chacun décide en toute bonne foi

D’une nouvelle vie de jeter la semence

 

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Véronique Monsigny

Véronique Monsigny (204)

J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.

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