SAVEURS DE PRINTEMPS – Sandrine Coudert

SAVEURS DE PRINTEMPS

A mon réveil saveur de printemps
Cette odeur sur ta poitrine tes cheveux dégringolants
Un bonheur que je déguste nonchalamment
Elle est bien dans l’air cette saison d enchantement

Le soleil inonde déjà les parts terres
La nature nous appelle Dieu qu elle est belle
Son invitation est sans appel
On se presse de se glisser dehors pour jouir de ses bienfaits
Son charme nous attire c’est le cri joyeux de la terre

Les herbes fraîches cet été seront fondues et caramélisées
Il fait doux il faut en profiter
Se rouler dedans les mâchonner
Elles ont un goût de bientôt fini qui me plaît

De mes doigts j accroche l’arc en ciel
Ses couleurs nous émerveillent
J appuie sur l interrupteur perpétuel
Et on écarquille nos yeux en buvant cette lumière providentielle

Nous longeons le rivage toi et moi
Sur le sable chacun de nos pas allonge le printemps
C’est un délicieux moment
Qu ensemble nous dégustons sans nous retourner évidemment
Le flux et le reflux les aura effacés rapidement
Mais il y a tant à parcourir devant…
Tant de pas à faire main dans la main
La plante des pieds épuisé le moelleux du sol
Des guirlandes d’eau y rigolent
Et chaque pas est un massage divin
À nous faire perdre la boussole
Nos deux regards se perdent dans le lointain
On est si bien

A l’horizon nos yeux se perdent dans la mer
Sur les brisants la brise bleu disperse l écume
Ie ciel disparaît dans la brume
Les deux se fondent en un trait d’un pastel bleuté
On reste fasciné hypnotisé pas cette beauté
Ne bougeant pas d’un geste
En s enfonçant mollement dans la terre
Ces instants magiques essayant de les retenir
Demain il y en aura d autres à découvrir
Mais on goûte surtout ici
La saveur de l inédit
C’est fabuleux le sel de la vie

En longeant la rivière
on n’a pas vu de pont suspendu en l’air
Ce jour sera donc sans fin
On le revivra en boucle chaque matin
Jusqu’à ce que le printemps en ait assez
Et prenne un repos bien mérité

C’est un bon pied de nez au destin
Alors que nous suivons tous les deux le petit train de la vie alanguis
On le sait bien qu on vieillit
Mais ce n’est pas la longueur qui importe
C’est tout ce qu’on aura retenu et qu avec soi on emporte

La vie sera peut-être un jour source de larmes
Mais elle est paisible et tranquille à présent mon âme

260517
Sandrine coudert
TDR

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1 Commentaire
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O Delloly
Membre
11 juin 2017 19 h 24 min

Sandrine, oui le printemps est merveilleux
Permettez moi de vous souffler d’écrire de petites nouvelles
où le charme émerveillé de livrer des phrases longues en rondeur
comme vous savez le faire! Je suis certain qu votre plume s’y plairait.

j’ai aimé ces passages “De mes doigts j accroche l’arc en ciel”
“A l’horizon nos yeux se perdent dans la mer
Sur les brisants la brise bleu disperse l écume”

(Le soleil inonde déjà les parts terres )?? ‘parterres, je pense

oliver