Saint-Germain-des-prés – Anne Cailloux

Paris 1867

La neige tombe doucement sur les toits de Saint-Germain-des-Prés,

le Jazz s’échappe des caves enfumées.

Baudelaire, Rimbaud et Verlaine se retrouvent dans un petit café sombre de Saint-Germain-des-Prés,

ce quartier où la poésie est sacrée.  Le café de la Régence, ce lieu où les esprits brillants se réunissent.

L’atmosphère est bohème. Les poètes discutent de littérature, d’art, de philosophie

et surtout, de leur dernières œuvres.

Baudelaire avec son regard sombre et sa plume acéré,

aime le bizarre, la laideur et le mal. Il parle ‘’ des fleurs du mal’’ qui à été censuré.

Le poète pense que la poésie doit-être sombre et mélancolique.

Rimbaud avec sa sensibilité, son lyrisme et ses parodies qui font scandale,

discute de ses poèmes expérimentaux, qui ont été critiqués par les littéraires.

Il pense que la poésie doit-être expérimentale et révolutionnaire.

Verlaine, sensible et crédule, proclame que ses poèmes lyriques ont été salués par le public.

Pour ce dernier, les poèmes doivent-être lyrique et mélodieux.

Il est un homme romantique et passionnée.

Leur voix raisonnent dans l’obscurité, créant une symphonie de mots et d’émotions

qui captive ceux qui ont la chance de les entendre.

Les idées fusent, l’inspiration est palpable dans l’air, les esprits s’élèvent vers l’intime.

Les confidences se mêlent dans cette atmosphère bohème et artistique.

Plus les heures passent, plus les mots sont susurrés, comme une conspiration naissante.

Des hommes qui osent défiés les sentiers battus.

La nuit sera balade, les poètes se dirigent vers la seine.

Baudelaire déambule avec son regard hanté, cherchant la beauté dans les coins le plus sombres.

Verlaine ivre de poésie et de vin laisse échapper des vers enivrants qui raisonnent dans les ruelles étroites.

Rimbaud l’enfant terrible apporte une touche de folie à cette scène nocturne,

enlaçant Verlaine pour un ballet poétique.

Leurs ombres disparaissent dans la nuit de Saint-Germain-des-Prés.

Ses poètes maudits chercheront la lumière dans les ténèbres,

l’espoir dans le désespoir et la beauté dans la laideur.

Des secrets murmurés dans le vent qui s’en va.

Je vous jure, j’étais pas loin..

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Anne Cailloux

Anne Cailloux (354)

Depuis ma naissance, je fus autodidacte et trop rêveuse.Spécialiste dans l'art thérapie et les maladies neurodégénératives, j’essaie de retenir le temps des autres et du mien.. Quelques diplômes, une passion pour l'art et les poètes. J'ose dormir avec Baudelaire.Je suis une obsédée textuelle . Je peins, je crée et maintenant j’écris. Je remets cent fois mon ouvrage pour me corriger. De quinze fautes par lignes je suis passée à quinze lignes pour une faute... Deux livres en préparation et peut-être un recueil de poèmes, si Dieu veut.Anne
Je suis une junky des mots..

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