Pourquoi fixes-tu si souvent l’horizon ?
Il dessine les rivages d’un lointain avenir,
Immense, trop vaste pour le saisir, le contenir,
Il révèle une éternelle et secrète arrière-saison.
Il parle comme tous les livres réunis
Et nos yeux entendent les paroles.
Et de ces pétales liés à leurs corolles
S’élève un parfum léger, une goutte bénie.
Elle apaise les âmes démunies ou blessées,
Elle ralentit le son lourd des pas pressés.
Le berceau d’une quiétude qui désarme,
La force silencieuse d’une seule larme.
Je le contemple, surtout car sans heurt,
Il harmonise l’invisible et toutes les couleurs,
Sans qu’une seule s’égare ou se confonde.
Lumineuses aurores d’un Nouveau Monde.
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Merci pour ce beau partage poétique Gérard, j’aime beaucoup votre écriture.
Avec plaisir, merci pour cette belle réponse !