Cycle pyrénéen
Bec ouvert, du bout des lèvres, du bon du cœur
Quand je le peux, je bois à toutes les fontaines
Comme je fais à une cruche, du moins certaines
D’ici qui se donnent sans qu’on les tête en chœur.
Il en coule une onde d’ambre et de lumière,
Nimbée du verre translucide de notre air,
Une fraîcheur polie qui vous inonde le blair,
Apaisant jà ces souffrances coutumières
Qui nous ont froissés, rendant aux pensers leur chair.
Je m’y étanche gorge, comme un sabre, au clair.
Quand je le peux, je bois à toutes les fontaines
Comme je fais à une cruche, du moins certaines
D’ici qui se donnent sans qu’on les tête en chœur.
Il en coule une onde d’ambre et de lumière,
Nimbée du verre translucide de notre air,
Une fraîcheur polie qui vous inonde le blair,
Apaisant jà ces souffrances coutumières
Qui nous ont froissés, rendant aux pensers leur chair.
Je m’y étanche gorge, comme un sabre, au clair.
Imbibée de nuages, cette eau me désoiffe,
Certes, quand je bois l’œil sur l’azur qui répand
Ses touffeurs d’été où un soleil blanc ou blond s’épand,
Mais surtout me réconforte et, là, me reccoiffe.
Cet allant, aussi vite envolé que venu,
Tient aussi à sa musique où se déverse,
Goutte à goutte, invisible aux personnes tierces,
Le miel des beaux jours livré au vent tenu,
Dont elle prend les changeantes couleurs, s’en berce
Sa chanson nous souhaitant la bienvenue.
L’eau de cette fontaine nos douleurs allège,
Purifie nos âmes ivres d’envies volées
Aux rêves, vivantes mie sevrées d’envolées,
Nous offre une jouvence sans heurts, sacrilège,…
© Christian Satgé – juin 2019
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Des mots qui abondent et donnent soif de vous lire encore
Que j’aime cette écrit, que cela vous sied bien…j’en redemande.
Très frais.
ANne
Après vous avoir abreuvé de fables voilà que je vous sers une eau que je n’espère pas trop plate. Au plaisir de vosu lire, amicalement…