Ce sont souvent les meilleurs qui partent les premiers.
En cette fin de journée, je le crois volontiers.
Je suis désolée mais je ne crois plus du tout.
De plus en plus, notre monde se remplit de fous.
Là-bas, dans l’espace, tourne une planète : notre Terre.
Elle ne va pas bien du tout, elle tourne à l’envers.
N’est-il pas trop tard pour la soigner, la guérir ?
Si l’homme ne fait rien, peut-on, oui, s’attendre au pire ?
Je ne suis pas un oiseau de mauvaise augure.
Mais si cela continue, l’homme va droit au mur.
Et pourtant, si chacun faisait de gros efforts,
Il n’y aurait plus toutes ces guerres et tous ces morts.
Si chacun de nous pouvait se tenir la main,
On connaîtrait enfin de meilleurs lendemains.
Partout, régnerait l’amour et non cette haine
Que l’on voit ici. Chaque jour, chaque semaine…
Et ci soir les deux rôles étaient inversés ?
Et si cette fois le destin changeait de côté ?
Oui, si c’était les autres qui partaient les premiers,
Pour laisser les meilleurs, partir, eux, les derniers ?
Ces quatre dernières phrases peuvent porter à réflexion.
C’est bien pourquoi, ce soir, je me pose ces questions.
@Tous droits réservés.
Ce texte qui fait sourire fait réfléchir aussi.
Il y en a qui avant soi ont posé des questions similaires, des poètes, des psalmistes.
ils ont posé en substance des questions phylosophiques du styles:
Pourquoi les méchants vivent-ils longtemps?
Pourquoi prospèrent-ils ?
Pourquoi vivent-ils heureux ?
Pourquoi les justes meurent-ils ?
Je m’en irai reconsider ce qu’il disent de ceux qui “restent et de ceux qui partent” et les contrastes qu’ils peignent, avec un certain sens d’équitè et une faim et soif de justice comme vous.
Beau texte riche plein de profondeur et d’humour, et d’intérêt pour la Sphère, cette mère si tant blessée, en souffrance chère Odile.
Merci, Odile, pour ce partage d’une grande actualité : le monde est malade ! L’espoir demeure cependant, car la raison finira par l’emporter sur son contraire !