Petite fable affable
Les questions de préséance
Et d’étiquette à la cour,
Même basse et sans atour,
Occasionnent doléances,
Chicanes et mauvais tours.
Politesse et bienséance,
Non, ne se négocient pas
Ni ne se bradent. Fouchtra !
C’est sûr. À moins, n’est-ce pas,
D’être né dans la pampa
Ou au Monomotapa.
Une oie et une pintade,
Bêtes qu’on sait éduquées,
Sans cesse, se reluquaient,
Jusqu’à risquer l’algarade
Et se désemperruquer.
Guettant la moindre incartade,
Teigneuses comme Agrippa,
Aucune d’elle, ici-bas,
Ne voulait céder le pas,
Ni l’ombre des catalpas,
À l’autre sans un combat.
Pour manger à plein volume,
Pour dormir loin des jours,
À toute heure de tout jour
Ça se volait dans les plumes
Et chacune en son séjour
Accusait l’autre légume
D’être en faute, sans appas,
Constante dans le faux-pas.
Quand elles se font du plat,
Se prédisent un trépas,
Genre mort de Mazeppa.
Donc, auprès de la fermière,
Partout, toujours et en tout,
Nos deux volailles, surtout,
Voulaient être la première,
La reine et seul Manitou
Des pécores de chaumière
Partageant, ad principa,
Pour le gîte et le repas
Choses ne leur plaisant pas
Mais que l’on ne change pas.
C’est ombre à leur principat !
Parade de la pintade
Ou dandinement de l’oie
De même, irritaient, ma foi.
« À la prochaine bourrade,
La première qui vient à moi
Est cuite,… et au dernier stade ! »
Fit la femme sur son pas.
L’oie l’oit ; sa rivale pas.
Elle provoqua, frappa
L’autre et… lui cèda le pas.
La pauvre n’en revint pas !
Comme dit l’enflée du foie :
« On se venge mieux, parfois,
De nos pires ennemis,
Qu’ils soient grands, qu’ils soient vauriens,
En leur faisant quelque bien
Qu’en leur causant un grand mal…
C’est, là, plaisir optimal ! »
Et d’étiquette à la cour,
Même basse et sans atour,
Occasionnent doléances,
Chicanes et mauvais tours.
Politesse et bienséance,
Non, ne se négocient pas
Ni ne se bradent. Fouchtra !
C’est sûr. À moins, n’est-ce pas,
D’être né dans la pampa
Ou au Monomotapa.
Une oie et une pintade,
Bêtes qu’on sait éduquées,
Sans cesse, se reluquaient,
Jusqu’à risquer l’algarade
Et se désemperruquer.
Guettant la moindre incartade,
Teigneuses comme Agrippa,
Aucune d’elle, ici-bas,
Ne voulait céder le pas,
Ni l’ombre des catalpas,
À l’autre sans un combat.
Pour manger à plein volume,
Pour dormir loin des jours,
À toute heure de tout jour
Ça se volait dans les plumes
Et chacune en son séjour
Accusait l’autre légume
D’être en faute, sans appas,
Constante dans le faux-pas.
Quand elles se font du plat,
Se prédisent un trépas,
Genre mort de Mazeppa.
Donc, auprès de la fermière,
Partout, toujours et en tout,
Nos deux volailles, surtout,
Voulaient être la première,
La reine et seul Manitou
Des pécores de chaumière
Partageant, ad principa,
Pour le gîte et le repas
Choses ne leur plaisant pas
Mais que l’on ne change pas.
C’est ombre à leur principat !
Parade de la pintade
Ou dandinement de l’oie
De même, irritaient, ma foi.
« À la prochaine bourrade,
La première qui vient à moi
Est cuite,… et au dernier stade ! »
Fit la femme sur son pas.
L’oie l’oit ; sa rivale pas.
Elle provoqua, frappa
L’autre et… lui cèda le pas.
La pauvre n’en revint pas !
Comme dit l’enflée du foie :
« On se venge mieux, parfois,
De nos pires ennemis,
Qu’ils soient grands, qu’ils soient vauriens,
En leur faisant quelque bien
Qu’en leur causant un grand mal…
C’est, là, plaisir optimal ! »
© Christian Satgé – juillet 2012
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Des humains ou des animaux qui copie l’autre !!! Comme voys je fais parler les animaux.. ???? j’adore. tres belle écrit. Monsieur de la fontaine en fut le Maître et peu ont oser s’aventurer dans se domaine bien dommage..