Lorsqu’une personne entreprend un travail sur soi pour devenir autonome par rapport aux aléas de la vie, elle entre dans les quatre états suivants appelés les quatre nobles voies, qui demandent des efforts délibérés. Cela sera le début d’une vie d’intégrité, de liberté intérieure et de compassion.
- L’état d’étude, marqué par la soif de comprendre et la quête de connaissances ;
- L’éveil pour soi, un état où l’on s’éveille à la vérité par soi-même à travers ses propres intuitions et observations.
Ces deux états ne génèrent qu’un éveil partiel et imparfait qui ne peut à lui seul amener à un bonheur véritable. Bien que ces deux états soient indispensables ils représentent aussi le danger de l’orgueil et du repli sur soi. C’est pourquoi le bouddhisme nous met en garde contre l’égoïsme et l’autosatisfaction en nous disant : « Ne vous contentez pas de ce “petit” bonheur ! Continuez vers les sommets des états de bodhisattva et de bouddha ! »
- L’état de bodhisattva est caractérisé par la compassion. L’égoïsme a cédé la place au souci de l’autre
- L’état de bouddha. C’est un état de plénitude et de parfaite liberté intérieure, dans lequel on savoure un sentiment d’unité. Pour une personne dans cet état, tout – y compris les inévitables épreuves de la maladie, de la vieillesse et de la mort – peut être vécu comme une possibilité d’accomplissement. Une telle personne, bien qu’apparemment ordinaire, mène une vie profondément joyeuse et dynamique.Toutes ses actions sont empreintes de bienveillance, de courage et de sagesse.
Avant de conclure, abordons le thème de l’inclusion mutuelle des dix états
C’est là un aspect essentiel de la compréhension des dix états que nous avons évoqués sur ces deux méditations : chaque état contient les neuf autres. Comme Nichiren l’écrit : « Même un brigand sans coeur aime sa femme et ses enfants ».
L’inverse est également vrai : l’état de bouddha n’est pas séparé des neuf autres. Au contraire, lorsqu’il est éveillé, la sagesse, la vitalité et la compassion qui lui sont caractéristiques peuvent imprégner et transformer la façon dont des tendances a priori négatives se manifestent. Par exemple, lorsque la colère est imprégnée par la compassion, elle est canalisée vers une action constructive et peut apporter sa formidable énergie pour corriger une situation injuste.
La finalité de la pratique bouddhique ou du travail sur soi est donc d’éveiller quotidiennement notre état de bouddha, afin qu’il illumine tous les autres états de vie. Nous pouvons ainsi, tout en restant fidèles à ce que nous sommes, exprimer notre personnalité et nos qualités sous leur meilleur jour.
je crois que je vais atteindre bientôt l’état de Bouddha..
A l’approche du Népal ? ;-)
nez pâle ou non , j’approche , sourire
jean Marie tes écrits sont la voie de la sagesse que l’on acquiert, petit à petit très difficilement mais il est bien dit que l’on apprend tout au long de la vie, mais dur dur! Bonne soirée!Colette
Tu es la voix qui suit la bonne voie Ô Colette !
Ressentir en tout temps le calme et paisible océan (dieu ou bouddha toujours présent en nous) tout en accueillant les vagues et tempêtes de la vie terrestre. Tout un programme…🤣🤣🤣
Je dirais même plus : tout un horizon, un cap à tenir. Le cap de bonne espérance.
Il est encore loin celui-là? 🤣
Veux tu dire qu’il recule au fur et à mesures que tu crois l’approcher ?;-)
Un mirage… Tu crois que tu es arrivé mais en faite non🤣
Et je te fais de grands moulinets dignes de Don Quichotte pour te faire signe de me rejoindre ! ;-)
Est-ce un nouveau mirage ? 😉