Quand la ville dort (vis tavie) – Jean-Marie Audrain

¤

Quand la ville dort

Au milieu des remords

Quand la nuit voile

Jusqu’au bleu des étoiles

Quand le silence

Résonne de ton absence

De havre en port

Je te cherche encore.

¤

Vis ta vie

Vive la ville

La nuit dort

Sors encore.

¤

Quand nos chemins

S’enlacent à dessein

Quand la mémoire

Efface notre histoire

Quand le hasard

Cherche la meilleur part

De vie en mort

Je t’espère encore.

¤

Vis ta vie

Vive la ville

La nuit dort

Sors encore.

¤

Quand l’avenir

Se joue de nos plaisirs

Quand l’horizon

Irise la passion

Quand le destin

Rallume ce qu’il éteint

De cœur en corps

Je te désire encore.

¤

Vis ta vie

Vive la ville

La nuit dort

Sors encore.

¤

Quand la ville mord

Tel un vil coup du sort

Ceux qui errent sans fin

Là où traînent chats et chiens

Quand les frissons

Ne sont plus illusions

De maux en torts

je te pardonne encore.

¤

Vis ta vie

Vive la ville

La nuit dort

Sors encore.

¤

Quand la ville dort

Au milieu des remords

Quand la nuit voile

Jusqu’au bleu des étoiles

Quand le silence

Résonne de ton absence

De havre en port

Je te cherche encore.

¤

Vis ta vie

Vive la ville

La nuit dort

Sors encore.

¤

Vis ta vie

Vive la ville

La nuit dort

Sors encore.

 

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Jean-Marie Audrain

Jean-Marie Audrain (737)

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.

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Lucienne Maville-Anku
Membre
10 mai 2025 4 h 58 min

Peut le bruit de la ville menacer l’amour.
Mais un feu ardent que rien n’éteint. Aucun bruit.

Aimer passionne. Passion n’est-ce cependant toujours amour

Se cultive le désir quelque soit ce que l’on choisit d’aimer.

L’objet de son amour consume l’être de sa personne pour toujours être ou n’étre jamais libre.

A l’amour besoin de silence à son expression.
Ne se cherche-t-on et ne se trouve-t-on au sein du bruit de la ville…

Ce texte offre tant de pistes de réflexion.

parseghian viviane
Invité
parseghian viviane
9 mai 2025 18 h 00 min

Superbe ..les villes ont leurs histoires et tu leur donnes une belle page de poésie …

Saber Lahmidi
Membre
9 mai 2025 11 h 25 min

Merci pour ce poème qui est un chant de résilience amoureuse dans un décor de béton et de brume. Il dit que même lorsque tout semble s’éteindre la ville, la mémoire, le destin l’amour, lui, sort encore.

Chausson Maud
Invité
Chausson Maud
9 mai 2025 10 h 40 min

Quand la ville dort. Il se passe tellement de choses. Profites. Très beau poème. Merci et magnifique chanson.