Poème dédié aux bons vivants – Paradoxe – Claudine Bazoge

Paradoxe

Ici,  le vieillissement du corps

Fane la peau sous le justaucorps.

Sur le miroir une vieille face,

Sous la tignasse l’âme vivace.

L’affaiblissement qui nous endort

Est utile à faire aimer la mort.

Voyez la jolie fille qui passe,

Là, devant une vie qui s’efface.

Nul ne subsiste dans un vieux sac,

Pourtant l’âme joue de son ressac.

Il est bien curieux ce paradoxe

Qui vient nous piquer tel le stomoxe.

L’esprit demeure adolescent, vert,

Le tronc se meurt au moment expert.

Le met est à point pour la Faucheuse

Sa faim, sans fin, semble bambocheuse.

Le transport se fait sans passeport,

La tête du mort d’abord pour l’emport.

N’insistons pas, l’issue est fatale,

Finalement la Dame est loyale.

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Claudine Bazoge

Claudine Bazoge (11)

Je suis heureuse de retrouver “Plume de Poètes”. Après quelques années d’absence, me revoilà !

Le soir, j’aime bien découvrir vos écrits, je clique au hasard sur des titres qui m'interpellent, et souvent, je reconnais ma sensibilité au travers de vos textes. Les âmes poétiques ont besoin de se reconnaître, de se retrouver, d’échanger entre elles, car en dehors de cet univers aérien, j’avoue qu’il est parfois difficile de se faire comprendre.

J’ai 61 ans, les souffrances de l’enfance ne m’ont pas endurcie, au contraire, elles ont aiguisé ma sensibilité. Comme beaucoup d’entre nous, ce sont d’abord les douleurs de la vie qui m’ont amenée à écrire ; la retenue et la timidité ont toujours bloqué les mots que j’aurais voulu crier, alors pour m’exprimer, j’écrivais mes chagrins sur un cahier. Quelques fois, c’était joli, c’est ainsi que l’envie d’écrire m’est venu. Doucement, j’ai oublié mes peines, et je me suis mise à écrire toutes ces sortes de textes, des poèmes, des proses, des nouvelles, etc.

Dernièrement, j’ai rédigé un petit livre, il s’agit du témoignage de mon expérience de mort imminente survenue en 1985. Contrairement à ce que l’on peut imaginer, l’histoire n’est pas triste, en fait, c’est une histoire d’amour avec l’inconnu (e) ! J’ai nommé ce livre “L’aMort en pRoses”, je ne sais pas si le jeu de mots est judicieux, mais je tenais à pastelliser celle qu’on habille toujours en noir. Si toutefois, vous avez envie de découvrir la dame noire que j’ai rhabillée en rose, je vous invite à lire le résumé et un échantillon du livre via ce lien :

https://www.amazon.fr/dp/2958394808

Un jour, j'essaierai de publier mes poèmes, en attendant, je préfère les poster sur Plume de Poètes, recueillir vos avis, l’idée de partage me plaît bien.

Je vous abandonne pour un moment, c’est l’heure pour moi de découvrir quelques plumes de poètes, à bientôt.

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Invité
10 janvier 2017 12 h 37 min

C’est la réalité de la vie.