Dans une petite ville de Castres, une plantation de blé, faisait le bonheur de tous les insectes du coin.
C’est ainsi qu’un jour, une étrange créature se posa sur une meule de foin.
Un insecte aussi noir que le diable, ressemblant à s’y méprendre à une abeille, décidât d’élire domicile en ce lieu et sans demander quoi que ce soit, à qui que ce soit .
Pas loin de là, monsieur mille pattes n’en croyaient pas ses oreilles.
Il regardera Zezette la coccinelle qui comme lui était tombée sur les pattes arrières.
-Regarde Zezette, mais c’est quoi cet insecte!
Mam’selle Zezette se colla à Patogaz le mille pattes.
-Tu crois qu’il va venir nous manger ?
-Mais non ma douce, je vais veiller sur toi t’inquiète pas et si il bouge, il prendra mes pieds dans le pot arrière. Attends on va voir ce qu’il fait ici.
-Bonjour étranger bienvenue dans ce coin de paradis où règne la paix et si tu décides de rester ici à Castres, tu seras castré…
L’inconnu s’envola et se rapprocha des deux insectes.
Il toisa Zezette avec dédain et répondit un bonjour du bout de la langue.
-Comment vous appelez-vous demanda le mille pattes.
-Mon nom est Apis mellifera mellifera.
Zezette se recula par peur.
Le vilain animal vint s’approcher tout près et regarda la coccinelle de travers et lui dit :
-Tu n’as pas à avoir peur, tu n’est pas assez appétissante, ni assez belle à mon gré et de toute façon, je cherche pour l’instant le suc des fleurs et je ne mets pas ma trompe n’importe où !
-Ouais répondit le iule, en gros tu est une abeille.
-Oui mais une abeille noire, pas de vos latitudes, je viens d’Afrique et je ne prends que l’excellence, chez moi je suis le roi. Je vois qu’ici c’est la cour des miracles. J’aperçois un pou sur un hérisson, il n’à pas l’air en pleine forme.
-Tout à fait, ici on accueille tout le monde, effectivement c’est bien un pou, il était devenu SDF, il vivait sur la tête d’un chauve, avec nous, il se refait une santé.
Apis l’abeille regarda autours de lui.
-Que vais-je déjeuner pour midi. Je ne mange pas les fleurs des champs. Les pissenlits c’est pour les vaches. Peut-être c’est lys, j’y mettrais bien ma trompe.
Quand tout d’un coup l’abeille noire se figeait.
-Mon dieu mais que cette fleur est magnifique, elle m’attendait, elle est pour moi. Un met de roi ! Toute de rose vêtue.
Une orchidée trônait au milieux des coquelicots. Magnifique, rose sublime dans une robe sexy et des pétales ouvertes pour les bouches les plus précieuse.
-À partir d’aujourd’hui, elles me seront réservées. Pour l’instant je vous laisse la vie sauve, présentement, et aujourd’hui, je suis dans mon bon jour, alors vilain mille-pattes si tu veux apprécier cette fleur, je t’invite à goutter au suc de cette demoiselle, enfin si il en reste !
Patogaz fit un clin d’œil à Zezette qui était rassuré, puis il dit à l’abeille :
-Allez y mon seigneur, je mets mes chaussures, je vous rejoins.
L’orchidée ouverte au soleil, reçu les pattes, puis la trompe de l’abeille noire, quand d’un seul coup, les pétales se refermèrent sur le corps de l’abeille noire qui se retrouva emprisonnée.
-Présentement, que m’arrive t-il qu’est-ce donc ?
-Mon seigneur, je vous présente Mante orchidée, qui n’est nullement une fleur, mais une mante religieuse..Un animal très puissant.. il ne faut pas se fier aux apparences. Si tu survies l’abeille, tu m’enverras un e miel d’Afrique. Allez viens Zezette je t’offre une mante à l’eau..
Moralité :Dans le plus beau, se cache souvent le pire, en gros, il ne faut pas se fier aux apparences..
©@nne Cailloux
Anne, merci pour cette jolie fable écrite avec humour, comme toujours, alors gare aux insectes !
Encore une fable très réussie et superbement illustrée
Merci, Anne, pour ce partage plein d’enseignements, se terminant par une morale, vérifiable à tout instant !
Une jolie fable des mieux troussées pour une morale des plus vraies, toujours et encore. Qu voilà une prose réjouissante au petit matin… Un certain renard qui n’en fais pas tout un roman…
que voici une belle fable et sa morale
perso, je préfère rester humain…. lol
merci pour ton humour
Ol