Dans la ruelle d’une matinée au ciel diaphane
j’ai volé de quelques pas dans la félicité d’un instant d’éternité.
Le corps désincarné, j’étais les murs, les sons, les gens,
délivré dans l’ébréchure de l’espace et du temps
il n’y avait rien que mon esprit de toutes ses questions allégé.
L’air empli des sourires d’une beauté profane
mon cœur semblait s’offrir au-delà de tout ce que j’avais rêvé.
Que j’aimerai tant retrouver les effluves de ce vent
à nouveau me fondre dans ce flot d’amour déclamant
dans mon corps la danse d’une harmonie enfin retrouvée
Quelle belle écriture, de l’émotion, on y est presque, merci!
Très beau.Merci à vous pour cet agréable moment suspendu dans le temps.
c’est joliment dis et profond ça sort du cœur