Nos têtes sont d’infernaux dragons blonds de clarté
où se jouent une lutte devenu un théâtre de la brutalité
Dans cette odeur de souffrance permanente
qui cristallise toutes nos peurs les plus démentes
J’idéalise la victoire des dragons du soirs et des étoiles.
N’aurais-je jamais le cœur à la beauté gracieuse du réel
Sans autre approche que la nature étincelante émanant d’elle
Trouvant mon repos dans une chambre de malade mental
Comment imaginer que je puisse percevoir autrement que mal
Cette clarté et cette obscurité qui s’écrasent sur la toile
Qui crachent ou dévorent même la toile qui la bousillent, la tabassent
Comme des enfants avec des armes factice qui veulent leur place
Dans la lumière fameuse et qui ébrèchent leurs camarades, pour le festin
D’une femme nue comme la Grâce d’Aphrodite ou comme la fille du destin
Je suis effrayé de ne pas être comme je voudrais moi aussi leur égal
Non ! nous sommes des brebis égarés dans les écrits des hommes pieux
Parce que nos yeux ont trop vu a devenir aveugles de ne plus voir Dieu
Enfants tout nous était plus facile à admettre et à vivre – l’innocence
Maintenant des monstres de plaisir et des victimes du désir je pense
Se débattent dans nos corps noués par l’absurdité du monde qui se dévoile.
Comme je voudrais être dans la lumière diaphane comme la première fois
Embrasser l’opaline gardienne de je t’aime admirable et ressentir l’émoi
Naitre en moi, que peut-être dans cette tragédie Divine, elle m’entends
Réciter mes psaumes lunaires comme un païen près à un pacte de sang
Comme je voudrais redevenir l’inventeur de ma destinée avec ma propre moelle.
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